Le blog de Flora

etat des lieux

Demain sera une autre année

31 Décembre 2019, 11:10am

Publié par Flora bis

   Le rangement, l'aspirateur peuvent attendre : je ne peux résister à l'envie de parcourir rapidement cette année 2019 qui est passée à l'accéléré. Comme les autres, ces derniers temps... Plus on voudrait les ralentir, les retenir, plus elles fuient, s'éclipsent, glissent de nos mains restées vides...

   L'impression globale qu'elle me laisse, c'est celle des mois douloureux, pétris de doutes, d'angoisses liés à la maladie, et parsemés des pépites d'or des rencontres, des conversations précieuses, des soirées du plaisir à la rencontre du public pour partager mes solitaires voluptés de l'écriture... 

   La famille, les enfants et petits-enfants... Pourrais-je m'accrocher à la vie sans eux? Sans ce lien viscéral et indestructible, cet amour débordant que je ressens pour eux?... Je ne veux surtout pas peser sur ce lien précieux en me les accaparant par des appels au secours pour des tourments qui me poussent parfois au bord du désert... Lorsque je me peins un tableau désastreux de tous les ratages et gaspillages de mes années passées, je me console en me disant que leur existence justifie et sauve le bilan somme toute calamiteux de ma vie.

Voir les commentaires

Festivités

8 Novembre 2019, 11:22am

Publié par Flora bis

   La fin de l'année s'approche... Pour moi, une année pleine de rebondissements souvent douloureux, parsemée ici et là d'îlots de bonheur grâce aux enfants et aux amis, m'aidant ainsi à passer les caps des désespoirs profonds.

   Hier soir, c'était un moment lumineux de cette nature-là. Mon texte "Nos étés indiens" a été présenté à trois reprises pendant l'année et à chaque fois, il a réuni tant d'amitiés autour de ces représentations qu'il agissait comme une respiration profonde, une bouffée d'oxygène parmi les angoisses sourdes. Pour remercier les cinq comédiennes et les deux amies qui avaient ouvert leur maison, poussé leurs meubles pour faire de la place aux spectateurs en nombre (avec qui nous avons partagé les mots et les victuailles), je les ai conviées pour un dîner à l'hôtel Royal Hainaut  inauguré en mai dernier dans l'immense bâtiment de l'ancien Hôpital Général dont la construction sur 40 000 m2 a débuté en 1752 et a duré 15 ans. Monument historique, il s'est métamorphosé en hôtel **** et en logements privés dans un cadre grandiose! Il fallait ce cadre pour être à la hauteur de ma reconnaissance envers mes amies.

   Nous nous sommes donné RDV chez moi pour une coupe de champagne en guise d'apéritif et nous sommes parties ensemble pour l'hôtel, pas très loin de chez moi. La chaleur de l'ambiance allait crescendo et nous avions du mal à nous quitter près de minuit. Pour preuve, quelques photos de la soirée (photos d'Annette, d'Anne et de moi):

   

FestivitésFestivités
FestivitésFestivités
FestivitésFestivités

Voir les commentaires

Anniversaire et nuage rose

13 Octobre 2019, 11:17am

Publié par Flora bis

   Je constate souvent que la semaine précédant mon anniversaire devient très mouvementée, pleine de surprises bonnes  -  et mauvaises aussi. Cette fois-ci, les mauvaises dominaient, la plus traumatisante étant une chute nocturne dans ma cuisine entre 3 et 4 heures du matin... Mon ange gardien a repris du service, m'a rattrapée au dernier moment, empêchant ainsi des dégâts plus sérieux ou définitifs... Je m'en suis sortie avec une bosse douloureuse sur le front, les genoux meurtris mais pas cassés... Le plus dur était de me relever: après une demi-heure d'essais vains, j'ai du me résoudre à appeler les pompiers...

   Le spectacle prévu pour le soir du 11 octobre ("lecture scénique" de mon texte "Nos étés indiens"), auquel je me raccrochais en pensées, tel le naufragé à une bouée de sauvetage, a été la consolation, le plaisir partagé qui a effacé le tunnel noir des deux semaines précédentes. Evelyne a généreusement accueilli la quarantaine de spectateurs (dont la plupart m'était inconnus), poussant les meubles de son beau salon. Dès le début, le public, très réceptif, a réagi au moindre mot, changement d'intonation des comédiennes, ce qui leur a donné des ailes et la lecture scénique d'une heure s'est terminée en feu d'artifice!... Je n'en revenais pas! Et j'étais très heureuse, il faut bien l'avouer.

   Nous avons longuement discuté autour de la table chargée de victuailles. Le plaisir de partage des mots et des émotions flottait dans l'air comme une onde toute puissante qui réchauffaient les coeurs dans ce monde menacé du blizzard de l'égoïsme et de l'isolement...

Voir les commentaires

Semaine noire... ça existe?

5 Octobre 2019, 13:31pm

Publié par Flora bis

   Il y a des moments où les planètes sont, de toute évidence, en opposition totale les unes avec les autres. Ou alors, ont-elles du mal à supporter leur propre image dans le miroir cosmique?... 

   Cette première semaine d'octobre a eu sa ration de mauvais coups du sort. Avec une constance rare: comme s'il en pleuvait... Résultat: le stress montait dans un corps noué qui tentait de résister en vain à la douleur croissante. Sans rentrer dans les détails, voici un épisode de l'avalanche:

Les escrocs ont besoin de pigeons. J'en suis un exemplaire désigné et je les attire comme le miel attire les mouches. J'ai beau jurer sur tous les saints que l'on ne m'y reprendra plus, ma naïveté congénitale succombe à la gentillesse, à l'assurance convaincante des prédateurs affutés. Moi-même étant incapable de rouler quelqu'un, j'ai sans doute du mal à supposer cette vilenie venant d'un autre...

   Sous l'effet d'un discours crédible et bien rôdé, je signe, comme envoûtée, trois chèques de 665 € chacun, à débiter 3 mois de suite, pour une commande de travaux dont je n'ai, de toute vraisemblance, pas besoin. Pour un tarif généreusement réduit (mais sans doute gonflé préalablement) qui s'ajoute à l'appât.

   Souvent, l'envoûtement se dissipe rapidement et je n'ai plus que mes yeux pour pleurer. Jusqu'à la prochaine occasion...

Voir les commentaires

Epuisement

3 Juin 2019, 18:40pm

Publié par Flora bis

   Ces derniers jours, j'ai passé très peu de temps devant mon ordinateur: tout juste ce qu'il faut pour la chasse aux RDV médicaux... C'est une occupation sans joie, pleine de stress et de découragement. Dès que j'ai un problème, même minime, famille et amis se jettent sur moi avec le même cri d'assaut: "Tu as vu un médecin?" (oui, j'en ai vu énormément ces dernières années...) Variante: "Tu as pris RDV chez un médecin?" (j'essaie...)

   Ces questions m'épuisent, bien qu'elles reflètent les meilleures intentions du monde, parfois une vraie inquiétude à mon égard. Mais mon moral étant déjà au plus bas, je dépense énormément d'énergie pour garder la face, et pour éviter de susciter l'apitoiement sur mon triste sort, je préfère l'humour parfois teinté de noir en essayant de tourner mon angoisse en dérision. Ces questions sonnent à mon oreille comme des cris de guerre (on veut me passer dans des mains médicales pour se soulager, se décharger  -  en même temps, que faire de mieux?...)

   L'âme humaine insondable est faite de contradictions.

   Pourtant, c'est simple: JE VOUDRAIS DESCENDRE!... Descendre de cette "montagne russe" faite de consultations, de passages réguliers dans des tunnels de machines savantes, de bilans, de tournures inattendues des résultats qu'il faudra digérer, accepter, combattre (mais comment? alors qu'on a l'impression d'être une feuille jaunie en train de tomber de sa branche...) Je voudrais me réveiller de ce cauchemar et atterrir dans une prairie ensoleillée, paisible et fleurie... 

   Comme je n'en ai pas connu depuis longtemps.

 

Voir les commentaires

Printemps des Poètes

25 Mars 2019, 11:49am

Publié par Flora bis

   Qu'il est difficile d'écrire, de peindre la beauté, le bonheur, sans tomber dans la mièvrerie, le poncif creux, la banalité usée jusqu'à la trame... Pourtant, nous avons besoin de cette source vive pour exister.

   Cette année, le Printemps des Poètes a choisi le thème de "la Beauté". Nous étions une trentaine réunis à Saint-Amand-les Eaux, à l'ancien Café des Sports joliment décoré par l'Association "Paroles d'Hucbald" qui y organise des cafés littéraires et des cours d'alphabétisation. (Hucbald fut un moine bénédictin, poète et musicien à l'Abbaye de Saint-Amand, une des plus importantes du Moyen âge, fondée par Dagobert au 7e s. et détruite pendant la Révolution. Seule en subsiste l'extraordinaire Tour Abbatiale.) 

   Beaucoup de participants ont apporté des textes, en vers et en prose, dont le sujet tournait autour de la beauté. Des poètes présentaient leurs propres textes, d'autres les ont empruntés à Baudelaire, à Hugo, aux différents auteurs d'aphorismes aussi, pour alléger l'émotion forte par le sourire.

   En ce qui me concerne, j'ai apporté deux poèmes de Miklós Radnóti. A l'évocation de la beauté en poésie, ma première pensée me mène toujours vers lui. Rares sont les poètes capables de nous suggérer la beauté de la vie avec autant d'intensité et de sensualité, sollicitant la mémoire nostalgique de nos cinq sens. Cette beauté réside dans la multitude de détails de la vie quotidienne, porteurs d'émotion, et surtout, de la nostalgie du bonheur menacé par la guerre, par la mort précoce. Ci-dessous la fin du poème "Ode à peine" (Tétova óda) traduit par moi, en collaboration avec Muriel Verstichel.

(...)

que dire de plus ? le regard des objets s’entrecroise

et chante ta louange, un morceau de sucre
résonne, la goutte de miel retombe

sur la nappe comme une perle d’or,

le verre à eau vide tinte seul.

Heureux de partager ta vie. Aurai-je encore le temps

de dire sa joie dans l’attente de ta venue?

L’obscurité floconneuse du songe te frôle

elle s’envole puis se pose sur ton front.

Tes yeux mi-clos me font signe encore

tes cheveux se dénouent, se répandent comme une flamme,

et tu t’endors. L’ombre allongée de tes cils frémit.

Ta main s’alanguit sur mon oreiller, branche assoupie de saule,

et par toi, je m’endors aussi, habitant du même monde.

Et j’entends venir jusqu’à moi la métamorphose

de toutes les lignes mystérieuses, fines et sages

                                          de ta paume fraîche.

(ici le poème en entier, lien modifié)

 

Voir les commentaires

Oxymore parfait

19 Octobre 2018, 11:04am

Publié par Flora bis

Je viens de noter quelques phrases dans mon journal de bord à spirale:

" 19 octobre vendredi: Quasiment le premier jour maussade depuis des mois! Epaisse couche nuageuse, pas un rayon de soleil, même pâle!... Au début, c'est presque apaisant, plus rien n'attire dehors, à nous l'écriture! Mais je crois que j'aurai très vite assez de ce genre d'apaisement.

Cet après-midi, je devrai faire des courses (à Carrefour?) pour le plein du week end, de quoi faire une soupe, p. ex. L'autre jour, je suis passée chez Leclerc  -  je crois qu'une fois m'a suffi. Leurs paupiettes sont archi-salées! (Mon dieu, quelle immense petitesse de ma vie!...)"

Je l'ai écrit ainsi, avec cet oxymore parfait, association de deux mots au sens antagonique: car soudainement, l'immense petitesse de ma vie m'est apparue dans toute sa désolation...

   Si je m'en suis rendu compte avec ce choc au coeur, c'est parce que je n'y suis pas encore tout à fait résignée. Une petite flamme persiste à clignoter sous les strates multiples des années et des épreuves: celle qui, depuis les commencements, m'aidait à aborder la vie avec autant de curiosité, d'espoirs et d'envies des choses extraordinaires. Persuadée que ce serait une aventure unique et passionnante...

 

Voir les commentaires

Eté indien entre amies

4 Octobre 2018, 10:28am

Publié par Flora bis

   Quelques jours de clémence en rab! Nous les dévorons avec l'appétit de jadis pour les belles et bonnes sensations. Le soleil a radouci l'atmosphère, pourtant, on peut déceler dans l'air les prémices des feuilles mortes à venir...

   J'ai des amies nombreuses qui ont le talent de rassembler les gens. M. est de celles-là. Dans sa petite maison pittoresque aux fenêtres bleues, à la campagne, parmi ses fleurs et ses pommes d'automne, nous étions six à nous réunir.

   M. est une bonne cuisinière: non seulement elle a du métier mais on sent le plaisir avec lequel elle "met en musique" son amitié envers ses invités... Elle les assortit avec soin pour qu'ils éprouvent du plaisir à se retrouver ensemble, autour de la grande table, dans la cuisine-véranda qui donne sur le jardin. Et la conversation va bon train, chauffée légèrement par l'excellent bordeaux venant d'un autre ami...

   On ne voit pas le temps passer... Nous repartons vers la fin de l'après-midi retrouver nos silences de solitaires (pour la plupart d'entre nous) mais avec, dans la mémoire, l'écho du bruissement joyeux de nos échanges et de nos rires.... 

   

 

Voir les commentaires

"Quatre femmes solitaires"

25 Septembre 2018, 11:01am

Publié par Flora bis

   J'ai terminé le remaniement de mon texte (2011) sur les "Quatre femmes solitaires". Au crépuscule de leur vie, elles racontent leur parcours. Si tout va bien, nous allons le lire devant notre petit public généreux mais exigeant, en novembre... Le trac... En voici un petit extrait pour chacune d'elles:

La mariée sans amour: "... Avec le temps, je me suis habituée à lui. Pour être honnête, je dois même avouer que j'ai fini par éprouver une certaine tendresse à son égard... Il avait beaucoup de mérite. Cependant, l'amour demeurait du domaine du "devoir conjugal", le bien nommé... Tous les prétextes étaient bons pour m'y soustraire! Mon mari s'est résigné à l'idée d'avoir épousé un glaçon. J'y pense parfois: il lui a fallu, sans doute, une sacrée dose de conviction pour faire l'amour à un objet inerte qui attendait que ça passe, en serrant les dents, toujours dans le noir et la chemise de nuit boutonnée jusqu'au cou..."

La célibataire endurcie: "... Quand on est jeune, une certaine inconscience ou le désir viscéral de trouver son partenaire est plus fort que l'hésitation à s'engager. En tout cas, plus le temps passe, moins je me vois faire de la place à une brosse à dent étrangère dans ma salle de bains! Ni conditionner le moindre de mes mouvements par le consentement de quelqu'un! A me battre pour la possession de la télécommande! Non, après tout, je n'ai pas fait toutes ces concessions à la vie, pour me retrouver avec un mari vieillissant et acariâtre, à classer ses chaussettes dépareillées et à repasser ses slips kangourous tue-l'amour..."

L'abandonnée: "... Je l'observais à faire le beau devant une jeune collègue, célibataire, la trentaine à peine, la working girl dans toute sa splendeur. Regardez-le! Ridicule... Il frétille comme un poisson dans le filet... Il y était, d'ailleurs, dans le filet de cette blondasse, vulgaire et scandaleuse! Ou alors, il n'y avait que moi qui la trouvais vulgaire... Parce qu'elle était plus jeune et plus fraîche que moi, qu'elle traînait derrière elle un parfum de nouveauté que je n'avais plus depuis vingt ans... Je le voyais, avec le trac du jeune homme à son premier rendez-vous, mais ce trac ne s'adressait plus à moi... Il était comme rajeuni. Il brillait de ce petit feu intérieur que j'ai bien connu dans un passé lointain..."

L'amoureuse: "...Nous avons mis cinquante ans à nous découvrir, à nous séduire, oui, je peux le dire, inlassablement… Je connaissais chaque centimètre carré de son corps, accueillant et familier… Au lieu de m’en lasser, cette intimité si rassurante demeurait une source de plaisir renouvelé et réciproque. Pas question de routine sans âme, en pensant à autre chose, et surtout pas à quelqu’un d’autre !...    

Nos corps ont changé petit à petit, sous les yeux de l’autre, et cette lente métamorphose devenait familière, une nouvelle source de tendresse. Oui, je l’ai aimé avec les cheveux en moins, les kilos en plus, avec la même flamme dans le regard que je parvenais encore à susciter. Il était là, le jeune homme, inchangé, dans cette petite flamme qui nous rappelait si généreusement notre jeunesse…"

 

Voir les commentaires

Hasards...

18 Septembre 2018, 10:01am

Publié par Flora bis

 

Le hasard existe-t-il? Cette question tracasse l'humanité depuis une éternité.

Elle me tracasse aussi, un peu plus, depuis hier après-midi.

Hasard heureux  -  ou malheureux. Nous acceptons volontiers le premier, sans chercher plus loin. Le second, plus traumatisant, pose la question de son essence: y a-t-il une cause secrète  invisible, une volonté divine cachée?... Einstein lui-même ne l'aurait-il pas légitimée ainsi: "Le hasard, c'est Dieu qui se promène en incognito" ?...

Les hasards gouvernent ma vie depuis bien longtemps. Si je remonte aux commencements: depuis la rencontre fortuite de ma mère et de mon père, en 1945, dans la rue d'un village improbable, au crépuscule, à l'autre bout du pays où la fin de la guerre a mené mon père, en militaire dépenaillé, à la recherche d'un verre de lait. De pures coïncidences... Existent-elles vraiment?

Souvent, sous forme de plaisanterie, j'introduis un ange gardien dans ce manège hasardeux qu'est notre vie. Lorsque sa maîtrise nous échappe, un imprévu malheureux nous fait frôler la catastrophe. Si nous ne faisons que de la frôler, c'est grâce à la vigilance bienveillante de notre Ange gardien! Je crois que le mien n'a pas d'ailes, je ne peux même pas le décrire. D'ailleurs, même si je pouvais, je ne le ferais pas. Ca ne se livre pas, un Ange gardien.

Sur ce blog, j'ai relaté plusieurs épisodes de ces dernières années où il m'a rattrapée in extremis (endormissement sur l'autoroute, chute dans la cave, fracassement d'une porte de garage au bout d'une pente en Smart etc, etc...) Rien que ces quelques dernières années. En y repensant, il y a eu d'autres sauvetages miraculeux, depuis bien longtemps. Depuis que je suis née. Commençant, d'ailleurs, par ma naissance.

La journée d'hier a mal commencé. La nouvelle du décès prématuré d'un de mes anciens élèves (à 51 ans) m'a perturbée. Sur F-B, les hommages spontanés, émus et bouleversés pleuvaient littéralement. Pourquoi faut-il mourir pour savoir à quel point les gens vous estiment?... Quand vous ne pouvez plus l'entendre, de toute façon.

En descendant de l'étage, j'ai raté les deux dernières marches de l'escalier. Je suis tombée lourdement sur le dos, ma tête a frappé le carrelage du couloir (très dur!)... Commotionnée, mais vivante. Une fois de plus.

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>