Le blog de Flora

Pour Noël

22 Décembre 2014, 17:46pm

Publié par Flora bis

Pour Noël

Noël... Que reste-t-il de sa signification, tandis que nous suffoquons dans la foule harassée

des forçats des achats de dernière minute...

L'intention touchante de faire plaisir selon nos moyens

 -  ou même légèrement au-dessus, tant pis, on serrera la ceinture après les fêtes  -  espérant ne pas avoir complètement râté nos choix...

Tentative de ménager un moment de recentrage sur nous-mêmes,

histoire de pas arriver sous le sapin exténués, fourbus,

l'attention tellement dispersée dans nos précipitations

que la solennité du moment,

la joie des enfants tant guettée, espérée comme l'ultime récompense

en seraient escamotées...

Car en fin de compte, 

la vraie signification de Noël,

c'est le pur plaisir de nous retrouver avec les personnes les plus proches,

avec l'envie d'ouvrir nos coeurs, sans arrière-pensée, à l'amour,

et qu'elles puissent le lire dans nos yeux...

 

Joyeux Noël à chacun et à chacune

de mes Visiteurs et Visiteuses,

qui atterrissent sur ce blog intentionnellement

ou par pur hasard! 

 

Voir les commentaires

Publié depuis Overblog

15 Décembre 2014, 11:21am

Publié par Flora bis

Une mouche
se balançait
Au-dessus d'un océan.
Tout à coup elle se sentit
Prise dans du froid.

Moralité:

Il faut toujours faire attention.

(Jean Tardieu, 1986)

"La mouche et l'océan" Margeries

Voir les commentaires

Décembre...

7 Décembre 2014, 17:28pm

Publié par Flora bis

Décembre...

Même si ce n'est que pure convention, nous sentons la fin de l'année approcher. Peu à peu, le bouillonnement des préparatifs s'empare du plus grand nombre. Tous ces rituels, ces coutumes prometteurs de fêtes, de bilans, de retrouvailles et de renouveau sont bien faits: ils enrobent d'un goût sucré la pilule à avaler du temps qui s'enfuit...

Les croyants s'enveloppent de l'attente d'une Naissance, promesse de rédemption pour l'homme. Par sa mort, le fils de Dieu rachètera les péchés du monde. Antique sacrifice, depuis des millénaires. Depuis que l'homme est conscient des forces qui le dépassent. On sacrifie un innocent, bête ou humain, qui nous rachètera devant un Tout-Puissant. Du moins, essaie-t-on de l'amadouer par ce geste, heureusement de plus en plus symbolique... Les pages du Net bruissent de retrait en soi, de calendrier d'Avent et de crèches, d'un sentiment de nécessité de se purifier corps et âme, dans l'attente de l'événement (Avènement, l'Avent).

D'autres, les agnostiques, les incroyants ou les adeptes d'autres cultes, essaient de donner un sens différent à cette effervescence décembrale. Le sapin, symbole païen de la vie permanente à travers ses feuilles persistantes, annonce le renouveau de la lumière au moment du solstice d'hiver. Descendu des pays scandinaves, il est accaparé en Europe dès le Moyen âge, par les coutumes chrétiennes qui l'associent à la naissance du Christ, placée également aux alentours du solstice d'hiver.

C'est ainsi que chacun peut se retrouver au pied du sapin décoré, parmi les cadeaux de Noël...

Voir les commentaires

La pudeur des sentiments

2 Décembre 2014, 11:13am

Publié par Flora bis

La pudeur des sentiments

On dit que la vérité sort de la bouche des enfants.

Parfois, cela provoque même le sourire, cette vérité échappée que tout le monde reconnaît tout bas mais que les barrages créés par l'éducation nous interdisent de prononcer tout haut, sous peine de passer pour des malotrus.

Nous nous appliquons à enseigner à nos enfants que "toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire", qu' "il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant" de dire quelque chose, que "la parole est d'argent mais le silence est d'or"... Autrement dit, nous leur inculquons l'art de dissimuler. Comme on l'a fait pour nous. Et nous apportons la preuve que ça a marché.

Je me demande parfois si ce n'est pas à l'origine de nos blocages émotionnels aussi.

C'est là que le chien est enterré.

Dire ses sentiments, c'est se mettre à nu, c'est se livrer à l'autre, sans défense. Je t'aime, mais toi?... Que feras-tu de ces aveux: en rire, à avoir pitié de moi ou bien y répondre?

Dans tous les cas, je suis suspendu(e), pendant un laps de temps qui semble une éternité, à ta réponse.

Alors, pour échapper à cette torture, nous choisissons la fuite ou nous nous enfermons dans l'armure de notre apparente sérénité et nous attendons que l'autre prenne l'initiative.

Au risque de rester prisonnier(e) de notre pusillanimité.

Voir les commentaires