Le blog de Flora

famille

Une sportive par procuration

20 Avril 2024, 13:22pm

Publié par Flora bis

   Etat des lieux : semaine froide et capricieuse, soleil par intermittence, averses copieuses... Matchs de foot successifs à la télé, avec des "remontadas" spectaculaires mettant les nerfs en pelote. Il n'y avait pas que nos radiateurs qui chauffaient l'ambiance!

   C'est peut-être une introduction inhabituelle pour ma note bloguesque de la semaine et pourtant, je suis bien une connaisseuse du football, initiée par mon mari, preuve éloquente lui-même qu'un intello et un fervent supporter du sport peuvent cohabiter dans la même personne! 

   Ma nature plutôt indolente, vagabonde rêvasseuse ne me poussait pas vers la pratique du sport mais j'aimais regarder les compétitions, sans doute parce que les regarder me dispensait de la pratique... Avec Gilbert, que j'ai connu dès le début comme un sportif actif, faisant sa petite course matinale (il travaillait les après-midi) d'une vingtaine de km entre Szentes et Csongràd, j'ai même poussé l'enthousiasme à m'équiper d'un survêtement et des chaussures de sport mais j'avoue que mon enthousiasme a vite dégonflé, laissant la place à ma vraie nature... Pendant les vacances d'été à Laon, toute sa famille suivait le Tour de France, s'installant religieusement devant la télé dès le début de la retransmission, volets baissés sur les  -  RARES!  -  rayons du soleil sous les latitudes picardes... Parfois, nous avons même calé nos vacances dans les Alpes pour voir un passage du Tour dans un virage des montées des cols. Rien que pour l'ambiance, car pour le reste, on le voyait mieux à la télé!

 

 

 

   Je me souviens des Jeux Olympiques mémorables, du bout du monde : je mettais le réveil pour 2-3 h du matin, afin de pouvoir regarder l'athlétisme en direct, avec des horaires décalés!... J'aimais l'atmosphère insolite, feutrée de ces levers de soleil vécues avec Gilbert, la tasse du café fumant à la main à l'aube, pendant  les Jeux à Montréal, Los Angeles, Séoul, Atlanta ou Sydney. Le plus mémorable souvenir me lie incontestablement aux Jeux de Séoul, en 1988 à Istanbul, avec le pont doré du soleil levant sur le Bosphore... (snif, snif... et mouchoir pour la larmichette)

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Avril le capricieux

13 Avril 2024, 13:01pm

Publié par Flora bis

      Plaisir rare de la petite semaine passée en compagnie de la plus jeune de mes petites-filles. Elle a 15 ans et demie. A cet âge-là, on a encore le droit de compter les demies. Des échanges toujours intéressants, quelques parties de "crapettes" (jeu de cartes) et surtout, de "baccalauréat", un peu de shopping et un restaurant avec les autres grands-parents, et les cinq jours se sont envolés.

   Par bonheur, le ciel a été plutôt clément avec nous : désormais, le soleil apparaît de temps en temps. L'autre nuit, nous avons même essuyé un vrai orage avec éclairs et tonnerre, accompagnés de vent violent. C'est la montagne russe : un jour, 12°, le lendemain 24°! Dans mes souvenirs d'enfance, on appelait le mois d'avril "le fou" ou "le capricieux" qui pouvait nous apporter une tempête de neige au lendemain d'une journée à 20°!... 

   Elle vient de repartir avec son père : pour ce dernier, le temps du week end, pour elle, la deuxième semaine des vacances de printemps seront au programme. Et pour moi, un peu de solitude qui me laisse un goût mi-figue, mi-raisin... Il faudra bien que je m'y fasse, que je retrouve le plaisir parcimonieux de la solitude... J'en ai besoin pour me concentrer sur les projets qui m'attendent encore, pour jouir d'une relative liberté de disposer de mon temps, pour revoir mes amis. 

   Des six mois de séjour de mon fils chez moi, il ne reste plus qu'une quinzaine de jours... Preuve de la vitesse affolante du passage du temps. Oui, un passage éclair. J'aimerais que malgré le travail harassant de ses journées, il lui reste le souvenir d'un havre paisible, en repensant à la maison jadis familiale, où, la plupart du temps, sa mère l'attendait le soir avec un petit dîner censé lui faire plaisir... 

   

Avec Alice, en 2020...

Avec Alice, en 2020...

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La semaine dernière...

27 Mars 2024, 11:34am

Publié par Flora bis

   J'allais entamer mon nouvel article par un instant météo, comme d'habitude. L'état du ciel, avant de redescendre sur terre. Au passage, je me demande, pourquoi cette irrésistible habitude? Pourquoi cet état des lieux comme point de départ, avant de laisser les idées, les souvenirs s'élancer?...

   Sans m'attarder plus longuement, je me dis que c'est encore mon besoin originel de m'assurer du sol ferme et solide sous mes pieds, celui des réalités auxquelles je suis irrémédiablement attachée, au grand désespoir de mon mari, amateur de l'imaginaire, de la science-fiction et du fantastique... J'ai été la première lectrice de ses essais volumineux dans ce domaine (aux éd. Ellipses et Belin)  -  sans avoir lu les centaines d'oeuvres traitées...

   Intellectuellement, j'admirais la force de l'imaginaire, de la capacité d'anticipation de ces auteurs, leur approche différente de la réalité, finalement. Mais ils me déstabilisaient, me plongeant dans la vision d'un avenir apocalyptique, désespérant que je supportais moins bien que l'analyse du désespoir du présent ou du passé. 

   Le ciel est changeant. 12°, entre deux averses.

   Une semaine éprouvante derrière moi, avec un épisode du malaise désormais habituel. Il m'a privée de trois jours de ma vie. Heureusement, il y a eu le week end chez les enfants, pour les 18 ans de ma petite-fille aînée. L'ambiance chaleureuse et détendue a contribué à ce que je retrouve un début de forme. Je ne me lassais pas de regarder leur beau jardin, avec les arbres encore frileux et le magnolia  dont les fleurs formaient un tapis blanc sous les rayons du soleil, prêtant un air féerique aux ruines du vieux lavoir...

   

 

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Septembre bouillonnant

7 Septembre 2023, 13:32pm

Publié par Flora bis

   Je commence à me réacclimater à ma petite vie française, après l'intermède caniculaire en Hongrie. D'autant plus aisément que j'ai ramené avec moi le soleil ardu de là-bas : depuis mon retour, le thermomètre dépasse les 30° ici, tandis que là-bas il a baissé à 25° (de 39)...

   Le stress aussi est de retour. Je me rends compte que là-bas, la présence des enfants,  l'ambiance de légèreté où les seules dates à retenir étaient les moments de retrouvailles avec la famille ou les promenades improvisées, m'enlevaient la "charge mentale" qui, habituellement enserre mon existence. Sans répit. Mis à part les moments de lecture ou d'écriture où je m'installe à l'intérieur de ma bulle qui prend ainsi, peu à peu, l'aspect de la vraie vie...

   Le goûter, hier après-midi chez moi avec quelques amies, a été un moment de détente. Nous nous sommes réfugiées à l'intérieur de la maison, délaissant la terrasse et la chaleur étouffante de l'après-midi. Une petite coupe de champagne arrosait la rentrée, un gâteau fin au goût de fruit de la passion et une salade de fruits accompagnée de brioche rafraîchissaient la mémoire engourdie par la chaleur. Etant donné que nous sommes toutes des grand-mères fières et aimantes, les photos de vacances de nos petits-enfants circulaient gaiement! Sans omettre de sujets plus ou moins graves mais toujours sous le regard amical bienveillant.

 

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15 jours d'absence, soleil!

2 Septembre 2023, 11:41am

Publié par Flora bis

   Il semblerait que j'avais réussi à enfermer un peu du soleil hongrois dans ma petite valise cabine de l'avion qui m'a ramenée à Paris dans la nuit de 31 août au 1er septembre... Même la pluie s'est arrêtée à mon arrivée dans ma ville du Nord, laissant les flaques fraîches briller au soleil!

   25° ! C'était mon rêve, depuis les 15 jours de canicule implacable avoisinant (ou dépassant) les 40°, sans la moindre brise, chargée d'humidité, dans le sud-est de la Hongrie où les étés aussi éprouvants semblent devenir la règle... Cela m'a privée de beaucoup de sorties, de promenades rêvées, je restais calfeutrée dans des maisons ou voitures climatisées... Je dois me rendre compte, d'année en année, du temps qui s'enfuit. La jeune femme d'antan qui adorait la chaleur estivale laisse sa place à une petite vieille vulnérable aux rayons brûlants et attentive aux alertes rouges de la météo.

   Heureusement, il restait la raison principale pour laquelle je me suis obligée d'entreprendre ces périples: la rencontre avec les membres de ma famille hongroise, ma belle-soeur - veuve de mon frère (disparu il y a juste 20 ans, déjà!...) - mon neveu et ma nièce et leurs enfants... Sans parler de ces quinze de jours pleins de délices passés avec mon fils et sa famille, dans la maison ancestrale qui leur appartient désormais. Cela aide à oublier l'épreuve de la canicule!

   Plusieurs repas en famille nous ont réunis mais nous profitions de toutes les occasions  pour nous voir. Mon neveu habite à deux rues de notre maison, il en prend soin en notre absence (qu'il en soit remercié infiniment). En attendant leur visite en France qui nous permettra de reprendre la conversation, les souvenirs et les rires, exactement là où nous les avons suspendus à notre départ...

15 jours d'absence, soleil!15 jours d'absence, soleil!
15 jours d'absence, soleil!15 jours d'absence, soleil!
15 jours d'absence, soleil!15 jours d'absence, soleil!
15 jours d'absence, soleil!15 jours d'absence, soleil!

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Belle semaine riche en émotions

26 Juin 2023, 17:20pm

Publié par Flora bis

   Les vagues de chaleur ne passent pas, elles s'installent... A nous de nous en accommoder. Jusqu'à quel point en serons-nous capables?... On commence à parler de la nécessité de changer nos habitudes alimentaires, de cultiver des légumes qui ne demandent pas beaucoup d'eau et supportent les sols arides... Soudain, nous nous rendons compte d'être archigâtés, non loin d'avoir mangé notre pain blanc...

   Dans cette ambiance d'incertitudes diverses, je vais parler des moments heureux du jeudi soir, chez moi où mes chères comédiennes fatiguées de leur saison, se sont réunies pour donner lecture de mes textes microscopiques (tiens, je viens d'entendre à la radio que ce genre de textes courts devient de plus en plus prisés dans notre monde épris de vitesse et de zapping!... Pour ma part, j'ai commencé à les écrire aux alentours de 2010-11, mue d'une envie soudaine de fictions, calibrées aux blogs. J'y ai pris goût car la brièveté s'est avérée salutaire pour éviter le bavardage inutile...)

   Nous étions 15-16 à nous serrer dans la chaleur du séjour et plus encore, de l'amitié, pour écouter les 16 pièces. Après, pour le pot de l'amitié, nous sommes sortis sur la terrasse, entretemps rafraîchie dans la nuit d'été. La conversation s'est poursuivie jusqu'après minuit. J'étais sur mon petit nuage rose : j'aime réunir, mélanger des gens venus d'horizons divers, pour que des liens et des sympathies nouveaux puissent naître...

    Le surlendemain, nous avons pris la route pour passer le weekend chez les enfants où ma plus jeune petite-fille est montée sur scène à son tour dans le spectacle de sa troupe de théâtre. Nous nous sommes régalés du programme d'un peu plus d'une heure, n'ayant d'yeux, en grande partie, que pour elle, bien évidemment!

   Leur jardin est toujours aussi reposant, luxuriant entre ombres et lumières, sous les arbres centenaires...

 

un rayon de soleil va chercher les ruines du lavoir ancien

 

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Incroyable!

31 Mai 2023, 09:40am

Publié par Flora bis

   Incroyable! J'ai peur de le crier sur tous les toits : le SOLEIL est toujours là, comme si c'était un vrai été  -  sans qu'il nous étouffe par des canicules à nous rôtir à petit feu!... Souvent, ce genre de cri de joie poussé par un bonheur subit fait partir le soleil pour des semaines! Alors, la plupart du temps, on l'observe en ouvrant les volets, on calcule avec parcimonie si on peut mettre en route une lessive, tout en écoutant les miaulements déchirants des ébats amoureux des chats du voisinage.

   Bref, un beau temps comme j'aime, clément pour les vieilles dames qui s'activent dans leur jardin en bravant les pollens invisibles qui voltigent dans l'air et qui les feront tousser, larmoyer sans pitié, des heures durant... Mais les caresses du soleil sur la peau, ça n'a pas de prix, surtout que d'autres caresses se sont évanouies dans un passé lointain, mettant en péril la production des hormones du bonheur...

   J'ai passé presque 5 jours chez les enfants, sous un soleil identique, noyée dans la verdure envoûtante des arbres centenaires de leur jardin, du marronnier qui perd ses derniers pétales, de l'acacia qui résiste encore, du cerisier gigantesque dans lequel une nuée d'étourneaux a élu domicile pour voler les cerises dans les branches inaccessibles. 

   Nous avons assisté au spectacle de fin d'année de la troupe des élèves du lycée de ma petite-fille aînée, une pièce du Musset exigeante, jouée avec un succès considérable et mérité! Nous avons réitéré les plaisirs du spectacle samedi soir à Paris, en famille, en allant voir "Chers parents" au Théâtre de Paris, un pur amusement dont nous avions grand besoin, en guise de cadeau de fête des mères et de pères  -  que nous étions nous-mêmes, presque tous...

   

Incroyable!
Incroyable!Incroyable!

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