Alphonse Karr (1808-1890)
Ce matin, sur mon calendrier éternel, je tombe sur une phrase d'Alphonse Karr:
"Tout le monde veut avoir un ami. Personne ne s'occupe d'en être un."
J'avoue n'avoir aucune idée de la personne d'Alphonse Karr, à part une brève indication: écrivain français et deux dates qui enferment presque tout le dix-neuvième siècle.
La pertinence de la phrase m'incite à chercher plus loin. Je découvre un personnage original, d'un esprit fin et d'un sens aigu de la formule: dons pour lesquels j'ai toujours eu une grande attirance.
Journaliste au Figaro un temps, romancier, auteur d'un grand succès: "Sous les tilleuls" que son père allemand aurait titré "Unter den Linden" à l'instar du célèbre boulevard berlinois... A l'avènement de Napoleon III, il se retire sur la Côte d'Azur et se consacre aux fleurs...
* "Tant de gens échangent volontiers l'honneur contre les honneurs."
* "Si l’on veut gagner sa vie, il suffit de travailler. Si l’on veut devenir riche, il faut trouver autre chose."
* "Les fonctionnaires sont comme les livres d'une bibliothèque. Les plus haut placés sont ceux qui servent le moins."
* "L'âge où l'on partage tout est généralement l'âge où l'on n'a rien."
* "Un baiser, c'est une demande adressée au deuxième étage pour savoir si le premier est libre."
* "Écrivain, c'est le seul métier, avec l'art de gouverner, qu'on ose faire sans l'avoir appris."